Vettel wist de topsnelheid van Bottas onder controle te houden

Une fois n’est pas coutume à Sao Paulo (Brésil), l’identité du vainqueur du Grand Prix a été déterminée dès le premier virage. Parti depuis la deuxième place sur la grille de départ, Sebastian Vettel (Ferrari) a pris l’avantage sur Valtteri Bottas (Mercedes) en plongeant à l’intérieur des S de Senna. Dès lors, la auto rood gardera la Mercedes dans ses rétroviseurs jusqu’au baisser du drapeau à damiers.

Pourtant, l’Allemand a quasiment laissé passer sa chance. « Mon impulsion à l’extinction des feux était très bonne. Puis, j’ai senti du patinage en passant les vitesses, j’ai craint de ne pas pouvoir attaquer Valtteri », legt Sebastian Vettel uit. « J’ai ensuite pu couper la trajectoire à l’intérieur, ce qui était crucial pour passer en tête. »

La neutralisation de l’épreuve avec la voiture de sécurité a ensuite été un autre élément perturbateur pour le porteur du numéro 5. « Je pense que la Safety Car a tardivement éteint sa rampe lumineuse. C’était du coup difficile de laisser un écart suffisant avec elle car la ligne droite des stands est longue et la voiture de sécurité n’est pas tellement rapide. Ce n’est pas évident d’évaluer le delta à garder entre la voiture et moi. »

Avec un tarmac chauffé à près de 60 degrés, la gestion des pneumatiques fut primordial afin d’emmener l’auto à bon port. « J’ai été en mesure de contrôler l’écart tout en attaquant, même si c’était une épreuve difficile. Valtteri et moi avions à peu près le même rythme, il fallait bien gérer la dégradation des pneus. C’est un grand soulagement de l’emporter ici ! »

À aucun moment le quadruple champion mondial ne s’est inquiété du retour par l’arrière de Lewis Hamilton (Mercedes). « Les pneus super tendres étaient clairement les plus rapides en fin d’épreuve, et Lewis était très véloce. L’équipe m’a avertit de son retour à la radio, mais je savais qu’il aurait du mal à dépasser Kimi (Räikkönen). »

C’est la première victoire du leader de la Scuderia depuis le Grand Prix de Hongrie avant la pause estivale, en dépit d’une vitesse de pointe déficitaire face à la Mercedes. « Avec sa meilleure vitesse, Valtteri revenait dans le premier et le dernier secteur. Je devais donc réussir à la perfection la portion intermédiaire, à chaque tour. À l’arrivée, j’étais à la limite de l’adhérence de mes gommes », reconnaissait-il en conférence de presse dimanche.