Grosjean keert terug naar de Australische GP-opstelling op zijn Haas

En quête de réponses au cœur d’une saison mal embarquée, l’écurie américaine a retiré toutes les évolutions ajoutées sur la monoplace du Français depuis la course d’ouverture. 

gepubliceerde 11/07/2019 à 19:41

Julien BILLIOTTE

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Grosjean keert terug naar de Australische GP-opstelling op zijn Haas

Faire table rase. C’est ce qu’a décidé Haas pour le Grand Prix de Grande-Bretagne. Alors que la VF-19 avait affiché de belles promesses en essais hivernaux de Barcelone et à Melbourne, la suite fut beaucoup moins rose pour une auto en proie à un mal récurrent que l’équipe US peine à résoudre. 

Les hommes de Guenther Steiner ont alors choisi de réunir Romain Grosjean avec la voiture qu’il pilota en Australie en changeant le nez, le fond plat, les bargeboards, l’aileron arrière, et les déflecteurs sous l’aileron avant de son auto. Son coéquipier Kevin Magnussen, pour sa part, gardera le package actuel à des fins de comparaison.  

« On est revenu à la configuration de Melbourne sur ma voiture, a expliqué Grosjean. On a enlevé tous les développements de l’année. On va voir comment ça fonctionne. Depuis qu’on a introduit une grosse évolution à Barcelone, je ne me suis plus jamais senti à l’aise au volant. 

Cela fait deux courses que je demande à ce qu’on revienne en arrière car le feeling n’est pas top et les performances ne sont pas au rendez-vous non plus. Après l’Autriche, on a eu le feu vert. Ce n’est pas un changement évident à apporter. Cela va nous permettre de comprendre en comparant les deux packages, de voir ce qu’on a loupé. On est un peu à court d’idées. On voit quel est le problème, on sait quel est le problème. Le problème c’est que ça glisse. Maintenant on ne sait pas le régler. 

En début d’année, on n’était pas bon sur l’utilisation des pneumatiques. On a beaucoup axé la communication là-dessus. Je crois que c’est au Castellet que j’ai commencé à dire qu’il fallait arrêter de blâmer les pneumatiques. En Autriche, j’ai fait toute la course dans la fenêtre d’utilisation. Les gommes étaient chaudes, elles fonctionnaient et pourtant on n’avançait pas

Autant dire que le Français s’attend à vivre une séance de tests grandeur nature en terres anglaises ce week-end. 

Julien BILLIOTTE

AUTOhebdo adjunct-hoofdredacteur. De veer dook in de gal.

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