Een nachtmerrieweekend bij Haas F1 Team

« Au cours des quatre dernières années, je pense que ce fut notre pire week-end. » Günther Steiner, Team Principal de Haas F1 Team, jamais avare de petites déclarations, n’y est pas allé de main morte au moment de décrire le week-end varois de son écurie.

Avec une seule 17e place pour Kevin Magnussen comme résultat, la formation américaine ayant décidé de faire renoncer Romain Grosjean, le bilan comptable est clairement mauvais, mais c’est la capacité des VF19 à se montrer dans le tempo qui inquiète.

« En course, nous avons encore eu du mal, reconnait Steiner. Je ne sais pas pourquoi. Ce qui est étrange pour moi, c’est qu’une voiture assez bonne pour se qualifier septième et huitième lors de la première course, puis sixième à Monte-Carlo, se retrouve tout à coup en avant-dernière position.

Ne me demandez pas ce que c’est, je ne sais pas. Nous devons le découvrir et c’est très décevant de se retrouver dans cette situation, mais le pire est de ne pas en comprendre le sens. C’était bien pire que Montréal, car déjà vendredi et en qualifications nous n’étions pas bons. Au moins à Montréal lors des qualifications, nous avions placé une voiture en Q3. »

Du côté de Romain Grosjean, la pilule est difficile à avaler, après avoir renoncé devant son public, sur une course qui ne lui avait déjà pas souri en 2018, alors que Magnussen avait accroché la 6e place il y a douze mois.

« J’ai tiré le maximum de la voiture, mais ce n’était tout simplement pas assez bon, geeft de Fransman toe. Même si l’équilibre paraissait plutôt bien, nous étions très lents. Nous devons tout analyser, essayer de comprendre. Nous étions juste en difficulté.

C’est dur d’abandonner devant son public, mais nous avons au moins sauvegardé des pièces. Nous étions loin des points, et je pense que c’était la bonne décision. »

Consolation potentielle pour Romain Grosjean, il retrouvera ce week-end en Autriche, un circuit où il avait décroché le meilleur résultat d’une auto Haas depuis l’arrivée de la formation de Gene Haas en F1. Au Français et à son équipe d’inverser la tendance actuelle, peu à l’avantage de l’équipe de la bannière étoilée.

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