In de F1 blijven, de “prioritaire doelstelling” van Pérez

Comme Sebastian Vettel, son successeur chez Racing Point/Aston Martin, Sergio Pérez s’est donc fait largué par téléphone. 

Moins de 24 heures avant l’annonce du transfert du futur ex-pilote Ferrari, le Mexicain a reçu un coup de fil de Lawrence Wandeling, propriétaire de Racing Point et patron d’Aston Martin, l’avertissant que ses services n’étaient plus requis.

« Il m’a dit que l’écurie avait choisi d’aller dans une autre direction », a soufflé ce jeudi Pérez depuis le Mugello où la F1 fait étape pour la 1ère fois de son histoire à l’occasion du Grand Prix de Toscane. 

Le trentenaire de Guadalajara a admis avoir été surpris par son éviction, lui qui disposait d’un contrat jusqu’en 2022 et pensait avoir obtenu des garanties de la part de l’écurie de Silverstone ces dernières semaines. 

Fin connaisseur de cet « univers complètement fou qu’est la F1 », Pérez a toutefois précisé qu’il n’était pas déçu car il savait que Racing Point négociait avec d’autres parties en coulisses. Il faut dire que la rumeur Vettel ne datait pas d’hier. 

De voormalige Sauber-coureur en McLaren aurait néanmoins apprécié d’être mis au courant plus tôt afin de pouvoir se retourner. « Je n’ai pas de plan B », avait-il écrit dans sa lettre d’adieu publiée sur les réseaux sociaux mercredi soir.

« Alle opties liggen op tafel, a-t-il précisé ce jeudi. Mon objectif prioritaire consiste à rester en F1. Je me sens toujours jeune et affamé et veux poursuivre l’aventure. Mais il faut que ce soit une voiture compétitive. Un package à même de me donner la motivation maximale. 

Ce doit être aussi un projet qui s’inscrit dans la durée car un bouleversement réglementaire se profile à l’horizon en 2022. C’est la raison principale qui me pousse à vouloir continuer jusque-là. Je vais prendre mon temps et ne m’attends pas à trancher définitivement dans un avenir proche. 

Si rien d’attractif ne se présente en F1, je regarderais les autres championnats . 

On peut imaginer que le talent, l’expérience, et les soutiens du Mexicain en fassent un candidat alléchant pour des écuries comme Alfa Romeo et Haas.