Le promoteur du GP du Brésil tacle le projet de Rio : « Ce n'est pas sérieux ! »

Promoteur historique du Grand Prix du Brésil, proche de Bernie Ecclestone pour qui il a aussi œuvré à Budapest, Estoril et Rio avant de poser ses valises à Sao Paulo, Tamas Rohonyi nous explique pourquoi Interlagos n’a rien à craindre de Rio.

gepubliceerde 21/11/2019 à 16:51

Medhi Casaurang

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Le promoteur du GP du Brésil tacle le projet de Rio : « Ce n'est pas sérieux ! »

`Nouveaux garages, nouveau paddock Club, après trois ans de travaux, Interlagos a fini sa mue…

Beaucoup de travail a été effectué. Cela faisait partie d’un processus de reconstruction qui aura nécessité un investissement de 50 millions de dollars sans que le tracé ne devienne pour autant un de ces super circuits modernes sans caractère ni âme. Interlagos a gardé son identité et continue d’être l’un des plus iconiques circuits au monde.

Les pilotes sont les premiers à vanter la qualité du tracé, mais regrettent qu’il soit si court…

L’ancien faisait 7,4 km et était extrêmement dangereux. Il a fallu le reconstruire et, à l’époque, sa longueur a fait l’objet de nombreuses études pour répondre aux besoins de la télévision et du public. Si la piste est trop longue, les spectateurs dans les tribunes ne voient pas passer les voitures assez souvent, et la télévision a besoin de pistes facilement identifiables. C’est aussi cette signature qui fait la valeur d’Interlagos.

 

 

 

 

Une signature d’autant plus importante aujourd’hui que Rio affiche ses prétentions…

J’essaie de ne pas faire de commentaire concernant ce projet, car il n’est pas sérieux. Je ne connais pas la personne derrière et je ne doute pas de ses bonnes intentions, mais il n’y a aucune chance de pouvoir construire un circuit à cet endroit dans les prochaines 4 ou 5 années.

Ce n’est pas qu’une question d’argent, mais d’autorisation aussi. L’endroit est un ancien terrain militaire qui servait de base de tir qu’il faudrait d’abord réhabiliter en nettoyant toutes les munitions enfouies dans le sol qui n’ont pas explosé. Ce n’est même pas la peine d’en parler.

Êtes-vous surpris d’avoir joué à guichets fermés cette année en dépit de l’absence de pilotes brésiliens sur la grille ?

Les gens ne viennent pas pour voir des pilotes brésiliens, ils viennent pour Hamilton, Vettel, etc. Si nous avions un pilote national du même calibre, ça serait évidemment intéressant, mais les gens qui se déplacent sur un circuit automobile ne sont pas comme les fans de football.

Liberty Media est-il sensible au succès populaire de l’épreuve ?

Je l’espère. Nous n’avons pas tant de relations que cela, en fait. Chase Carey est venu ici, nous avons échangé sur tout et rien derrière une tasse de café. Ce fut très agréable, mais notre relation est avant tout contractuelle. Je pense que c’est important pour eux d’être ici.

Le Grand Prix du Brésil est le seul en Amérique du Sud, il se dispute sur un merveilleux tracé, devant une foule énorme et la ville est le centre économique le plus important de l’hémisphère sud. Alors oui, je pense qu’il est important à leurs yeux.

Medhi Casaurang

Gepassioneerd door de geschiedenis van de autosport in alle disciplines, heb ik dankzij AUTOhebdo leren lezen. Dat zeggen mijn ouders tenminste tegen iedereen als ze mijn naam erin zien!

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