Ferrari's vetorecht 'absurd' voor Claire Williams

Claire Williams est interloquée face au pouvoir de véto historique dont jouit Ferrari et estime qu'il devrait être retiré des futurs règlements F1 à l'horizon 2021. 

 

gepubliceerde 23/05/2019 à 18:32

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Ferrari's vetorecht 'absurd' voor Claire Williams

Lichte Williams, la Team Principal de l’écurie du même nom, s’est montrée interloquée face au pouvoir de véto de la Scuderia Ferrari. De stal van Maranello est la seule à pouvoir bloquer des changements de règlement qu’elle juge contraire à ses intérêts et ceux de la Formule 1

Mattia Binotto, team principal Ferrari, affirmait à Barcelone il y a deux semaines que cet avantage protégeait non seulement la Scuderia mais aussi l’ensemble des équipes du plateau. Visiblement, cette prévenance italienne n’a pas l’air d’émouvoir les autres patrons d’écuries, si l’on en juge leur réaction.

« Je trouve ça absurde pour être honnête, a déclaré Claire Williams en conférence de presse dans le paddock du GP de Monaco. Je trouve déjà qu’il y a un problème dans notre discipline qui est bien trop démocratique. J’ai toujours été assez ouverte là-dessus. La F1 et la FIA devraient avoir plus de pouvoir avec le règlement. Cela est géré d’une manière un peu trop collégiale, ce qui est préjudiciable quand nous avons tous notre propre agenda. »

« Nous devons réfléchir à l’avenir de notre discipline et à sa pérennité, la protéger elle et son ADN, et cela peut être très difficile à faire par comité. Je ne crois pas qu’une écurie devrait avoir un droit de véto, cela n’a aucun sens », a répété la directrice adjointe de Williams F1.

Cette dernière a reçu l’appui d’autres équipes forcément peu favorables à l’exception dont dispose le Cheval Cabré.

« La F1 doit progresser et non être dans une attitude défensive, toegevoegd Cyril Abiteboul, de directeur van Renault Sportracen. Ce n’est probablement pas une bonne chose qu’une structure ait la capacité de bloquer un processus qui peut être positif pour la discipline. Nous reconnaissons pleinement la valeur spécifique de Ferrari dans la discipline qui peut être probablement reflétée dans les accords commerciaux plutôt que dans la gouvernance. »

Zak Brown, le directeur exécutif de McLaren Racing qui avait déjà évoqué son opposition aux droits spéciaux de l’écurie italienne, en a profité pour confirmer sa position.

« C’est très aimable à lui (Mattia Binotto, le Team Principal de la Scuderia Ferrari) de se proposer de représenter les intérêts des équipes, mais je crois que nous des intérêts variés et nous préférerions les représenter nous-mêmes dans les négociations », a fait savoir l’homme d’affaires américain.

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