Boullier en de ‘geest’ van Briatore

Fin 2009, Eric Boullier était nommé team principal de Renault F1 Team, plusieurs mois après le scandale du crashgate et l?éviction de Flavio Briatore. A l?époque homme fort d?Enstone, l?Italien avait aussi son style très particulier, ne venant pas du monde du sport automobile.

En arrivant en janvier 2010 à Enstone, Eric Boullier savait qu?il succédait à un homme haut en couleur. « J?avais en tête le fantôme de mon prédécesseur qui m?interpelait », explique celui qui est également patron de Gravity Sport Management, dans les colonnes d?AUTOhebdo.

Il confie en outre qu?il a souhaité rester lui-même afin de trancher avec le style de l?Italien. « J?ai tout enlevé ce qui pouvait le rappeler, j?ai changé de bureau, de style de management. La seule manière de tout effacer, du moins de faire différent, était de rester moi-même. Je n?avais rien à perdre. »

Aujourd?hui, Eric Boullier affirme vouloir poursuivre sur la voie qu?il a tracée depuis un an. « Le bizutage n?a pas été facile mais je suis heureux d?être sorti intact de cette première année ! Gagner le respect de l?écurie n?est pas une mince victoire, c?était mon principal challenge. Si ça n?avait pas fonctionné, je serais revenu vers ce que je savais faire et basta. Si ça mordait, je restais et on verrait pour combien de temps. Ca fait un an et je suis toujours là. »

Retrouvez l’interview complète d’Eric Boullier dans AUTOhebdo n°1787 : le Français y aborde sa découverte du milieu de la F1, où il faut « être l’ami de tout le monde », les dessous du retrait de Renault en tant que constructeur, la reconduction « logique » de Vitaly Petrov, son respect pour Robert Kubica…