Geduld beloond voor Eric Camilli

Comment cette participation s’est-elle décidée ?

M Sport n’a plus de pilote officiel cette année en R5 et cela faisait un moment qu’ils souhaitaient me réengager sur une manche. C’est tombé sur l’Allemagne.

Était-ce une surprise pour vous ?

Je n’ai pas couru depuis le Monte-Carlo, mais je gardais espoir. Nous avons signé de bons résultats en 2017 et je suis resté actif, en faisant le déplacement notamment en Corse ou au Portugal pour voir ce qu’il serait possible de faire.

Nous avons beaucoup échangé avec Malcolm Wilson et je suis vraiment content que ces discussions se concrétisent par une participation au Deutschland. J’apprécie de pouvoir enfin effectuer mon retour. J’espère qu’il y aura une suite.

Depuis le Monte-Carlo, Malcolm n’a jamais cessé de chercher une manière de vous faire courir ?

Il m’a dit plusieurs fois qu’il avait envie de me permettre de retrouver la compétition et qu’il cherchait des solutions. Il a fallu être patient, mais ça redémarre et je suis très content, même si c’est en R5.

En six mois, avez-vous envisagé de changer de métier ?

(Rire. Ndlr.) Très bonne question ! Ça m’a effleuré l’esprit, mais je ne me le suis pas dit parce que j’avais toujours pour ambition de revenir. J’avais aussi confiance en M-Sport et en Malcolm Wilson.

Il m’a pris très jeune et c’est vrai que la première année en WRC a été un peu difficile, mais pas non plus catastrophique si on regarde ce que font d’autres jeunes en WRC. L’an dernier, nous avons terminé vice-champions du monde en WRC2, ce qui est quand même une belle ascension au final …

Découvrez notre interview complète d’Eric Camilli, dans le n°2177 d’AUTOwekelijks, nog steeds beschikbaar in digitale versie en in kiosken.