Geen concurrentie tussen Le Mans en de Franse GP

Les organisateurs des deux plus grandes épreuves françaises de sport automobile ont pris soin de ne pas entrer en conflit au niveau des dates, mais les 24 Uren van Le Mans (16-17 juin) se disputeront néanmoins seulement une semaine avant le GP de France de retour sur le circuit du Paul-Ricard au Castellet (Var).

Si les deux événements pourraient se mettre en concurrence, notamment au niveau des spectateurs dont certains ont peut-être privilégier une épreuve au détriment de l’autre, l’Automobile Club de l’Ouest s’est félicité d’une période si dense en compétition sur le territoire français.

« Certains pourraient considérer que deux événements comme les 24 Heures du Mans et le GP de France de F1, disputés à une semaine d’intervalle, soient concurrentiels, commente Pierre Fillon, le président de l’ACO. Je préfère parler d’une double opportunité pour montrer et démontrer les valeurs du sport automobile, avec deux de ses disciplines majeures. C’est l’occasion pour nous, organisateurs, de défendre nos engagements et nos convictions à une époque où l’automobile évolue et se diversifie sans cesse. Ce festival du sport automobile en France réjouira de nombreux fans et fera résonner nos projets à l’international. »

Le retour de la F1 en France n’est pas anodin puisque l’Hexagone n’avait plus accueilli la F1 depuis une décennie.

« Le GP de France est aussi le porte drapeau de notre pays, de notre culture, ajoute Christian Estrosi, le président du GIP dans le communiqué de l’ACO. Comme les 24 Heures du Mans, créées en 1923, nous sommes les garants d’un héritage automobile mais aussi les acteurs responsables de son présent et son futur. Toutes les énergies pour promouvoir le sport automobile et l’automobile sont bienvenues. »

Fernando Alonso sera le seul pilote à avoir le privilège de disputer les deux épreuves.

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